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SANTE
Prévention - MALADIES ET INTOXICATIONS
RISQUES DE MALADIES
TROPICALES
Aux Petites Antilles, comparativement aux autres régions
tropicales, les risques de maladies graves sont quasiment minimes sous
réserve de certaines précautions.
- Paludisme
Pas de risque connu dans cette zone.
- Fièvre jaune
Aucun cas officiel dans les Petites Antilles, bien
que ces îles soient proches de pays à risques.
- Dengue
Assez fréquente aux Petites Antilles, la “dengue”
est propagée par un moustique identique à celui de la fièvre
jaune.
Les symptômes sont généralement
ceux d’une forte grippe : courbatures, fièvre. Cas rares
mais graves de “dengue hémorragique”.
- Bilharziose (type intestinal)
Maladie provoquée par la pénétration
d’un parasite à travers la peau.
Symptômes : grande fatigue et douleurs
abdominales.
Prévention : ne jamais se baigner (même
les pieds) dans de l’eau douce pouvant être polluée.
- Larva Migrans (ou Larbish)
Il s’agit initialement d’un parasite qui
ne nous est pas destiné, car il concerne le chien.
Chez l’humain, ce parasite n’arrive pas à atteindre
son stade adulte et s’égare sous la peau en donnant de fortes
démangeaisons.
Prévention : éviter de se promener
les pieds nus ou de se coucher sur des plages pouvant être contaminées
car souillées par des animaux.
Nota : d’autres parasites intestinaux peuvent
contaminer l’organisme.
Cette contamination s’effectue par l’absorption
de fruits et légumes contaminés. Phénomène
communément appelé : la “tourista”.
Vaccins :
Aucun vaccin n’est obligatoire pour se rendre
aux Petites Antilles.
Toutefois, on peut, par précaution, se faire vacciner contre :
- Le tétanos, la variole, la poliomyélite,
l’hépatite A.
AGRESSIONS ET INTOXICATIONS
Agressions animales
Terrestres
Aux Petites Antilles, aucun animal dangereux pour l’homme
excepté à la Martinique, le serpent trigonocéphale
dont la morsure peut être dangereuse, voire mortelle.
En milieu marin
- Les requins. Les espèces sont en général
inoffensives en bordure des côtes, (en particulier le requin de
sable, surnommé “dormeur”, qui est le plus courant).
- Les barracudas. Contrairement à leur
réputation et à leur air agressif, ils n’attaquent
pas le plongeur.
- les méduses, dont les filaments provoquent
des brûlures
- Les oursins
- Les coraux brûlants ou “corail
de feu” ...
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Intoxication par les végétaux
- le Mancenillier.
Cet arbre, très courant sur le littoral antillais,
porte des fruits de couleur verte à rouge, semblables à
de petites pommes (la mancenille).
Ils en ont aussi l’odeur.
L’ingestion de ces fruits provoque dans l’organisme de dangereuses
brûlures.
Intoxication par les poissons
- La Ciguatera
Bien que moins répandue que dans les îles
du Pacifique, la Ciguatera représente le seul vrai risque important
d’intoxication dans une partie des Petites Antilles.
Définition
La Ciguatera est une toxi-infection alimentaire causée
par l’absorption de la chair vénéneuse de certains
poissons. La toxicité des poissons peut être, chez certaines
espèces permanente, chez d’autres occasionnelle .
Elle dépend de la taille du poisson, de la localisation géographique,
de la période de pêche. C’est une toxine préalablement
ingérée qui contamine la chair du poisson.
Important : la toxine est thermostable, donc la cuisson
ne l’élimine pas !
L’origine de cette toxine provient de micro-organismes
marins sous forme d’une algue microscopique appelée “Gambierdisus
toxicus”. Cette algue prolifère de préférence
sur les coraux cassés ou abîmés.
En mangeant cette algue, les poissons stockent la toxine qui s’accumule
tout le long de la chaîne alimentaire, ce qui explique une toxicité
plus forte à la fin de cette chaîne parmi les grands prédateurs.
Symptômes
L’incubation peut varier de quelques minutes
à plusieurs heures, mais est souvent très rapide.
- Les premiers symptômes sont en général
digestifs et nerveux à la fois :
- digestifs : diarrhées et fortes crampes
abdominales
- neurologiques : sensation de brûlure
- cardio-vasculaires : troubles du rythme cardiaque
- manifestations générales : douleurs
musculaires et articulaires, céphalées.
Ce tableau peut empirer et on peut observer alors
des placards cutanés, prurits, chute de cheveux et de dents, paralysie
de la respiration et arrêt cardiaque pouvant très exceptionnellement
entraîner la mort.
Prévention de la Ciguatera
La seule vraie prévention possible est la non-ingestion de poissons toxiphores, donc la sélection des variétés
de poissons consommés.
Nota : Dans certaines îles (Guadeloupe), des
arrêts préfectoraux définissent succinctement les
poissons vénéneux impropres à la consommation.
Zone de pêche
Pour certains, la Ciguatera sépare les Antilles
en deux parties :
- de Dominica jusqu’aux Iles Vierges, les poissons réputés
dangereux sont très toxiques.
- au Sud de cette île, toutes les variétés sont consommables.
La taille du poisson
La toxicité est proportionnelle au poids. Dans une espèce
donnée, un gros poisson a plus de chance d’être toxique
qu’un petit.
Pour plus de détails sur ce chapitre et connaître
les espèces dangereuses, se reporter au Guide des Antilles
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